La vie avec lui est-elle finie ?
Mais vous n'abandonnez pas.
Malgré les lourdes difficultés, les moments de souffrance et de profonde détresse, vous restez près de lui. Vous gardez enfoui dans votre cœur, sous un amas de doutes, de colères, de rancunes, suffisamment d'amour muet, pour que nous puissions vous affirmer : votre bonheur est devant vous.
Vous n'abandonnez pas parce que vous avez compris que votre mari est malade mais lui ne l'admet pas.
Qui le persuadera ? Un ami... Un copain... Gardez confiance, cela arrivera.
Ne vous découragez pas... le chemin peut être encore long. Si vous vous sentez trop seule dans cette épreuve, appelez-nous, notre amitié et notre soutien vous sont offerts sans réserve.
Et voilà, sa cure est terminée.
Ambulatoire ou hospitalière, elle a permis à votre mari de se remettre debout.
La spontanéité et la force d'amour avec lesquelles vos enfants ont accueilli leur père vous ont surprise. C'est là l'explosion de leur espoir si longtemps confiné dans leur cœur. Mais si toutefois l'un d'eux restait ã la traîne, c'est qu'il n'aurait pas bien compris l'épreuve traversée. Expliquez lui. Quand tout sera clair dans sa tête, il sera lui aussi ã l’unisson de toute la famille.
Votre vie reprend. N'y laissez pas couver une colère antérieure mal éteinte, une rancune tenace qui seraient de gros handicaps pour votre amour retrouvé. C'est une confiance inconditionnelle qu'il faut redonner à votre mari, tout en l'entourant d'une affectueuse et vigilante attention. Dans notre pays où l'alcool est roi, où tous les événements de la vie, bon
découragement, la morosité, l'ennui le gagnent, ils seront lourds de conséquence, car un ancien buveur ne peut reprendre ni une boisson, ni un mets alcoolisé, même à très faible dose, sans s'exposer à l’inévitable rechute. Votre tendresse doit être sur le qui-vive pour redonner force à sa motivation de guérison, pour l'entourer, le réconforter au moment où il devient vulnérable.
s ou mauvais, depuis la naissance jusqu'à l'enterrement, sont prétextes à arrosage, les pièges sont nombreux et pernicie
découragement, la morosité,
Pourquoi avons-nous choisi de partager l'abstinence de nos maris vous demandez-vous ?
Mal ensemble dans nos moments difficiles, nous voulons être totalement complices dans notre bonheur retrouvé, et l'abstinence de notre foyer est un témoignage pour la société dans laquelle nous vivons, elle est aussi matière ã interrogation pour tous ceux qui ont des rapports difficiles avec l'alcool.
Mais sollicitude et complicité ne veulent pas dire maternage. Votre mari guéri doit se prendre en charge, assumer ses responsabilités. Il doit être l'artisan de sa guérison. Vous en serez les fondations stables et solides. Vous serez sa certitude sur laquelle il va reforger sa confiance en lui, puis l'imposer aux autres.
Assurez-vous aussi que chacun reprenne bien la place qui est la sienne dans votre foyer reconstruit, accordez un réel intérêt ã leurs projets, nous avons omis si souvent de leur donner une quelconque importance dans notre période de trouble, et avec vos enfants avec votre mari, laissez-vous vous envahir par ce trop plein d'amour si longtemps enfoui dans vos cœurs douloureux.
l'ennui le gagnent, ils seront lourds de conséquence, car un ancien buveur ne peut reprendre ni une boisson, ni un mets alcoolisé, même à très faible dose, sans s'exposer à l’inévitable rechute. Votre tendresse doit être sur le qui-vive pour redonner force à sa motivation de guérison, pour l'entourer, le réconforter au moment où il devient vulnérable.
Pourquoi avons-nous choisi de partager l'abstinence de nos maris vous demandez-vous ?
Mal ensemble dans nos moments difficiles, nous voulons être totalement complices dans notre bonheur retrouvé, et l'abstinence de notre foyer est un témoignage pour la société dans laquelle nous vivons, elle est aussi matière ã interrogation pour tous ceux qui ont des rapports difficiles avec l'alcool.
Mais sollicitude et complicité ne veulent pas dire maternage. Votre mari guéri doit se prendre en charge, assumer ses responsabilités. Il doit être l'artisan de sa guérison. Vous en serez les fondations stables et solides. Vous serez sa certitude sur laquelle il va reforger sa confiance en lui, puis l'imposer aux autres.
Assurez-vous aussi que chacun reprenne bien la place qui est la sienne dans votre foyer reconstruit, accordez un réel intérêt ã leurs projets, nous avons omis si souvent de leur donner une quelconque importance dans notre période de trouble, et avec vos enfants avec votre mari, laissez-vous vous envahir par ce trop plein d'amour si longtemps enfoui dans vos cœurs douloureux.